Le service audiovisuel dit « public », est de plus en plus dans une démarche partisane. De façon discrétionnaire des orientations sont prises en lieu et place des auditeurs.
Dernier exemple en date, Radio-France vient de refuser la publicité payante d’une association reconnue d’utilité publique, au motif qu’elle contient la mention « Chrétiens d’Orient ».
Que la radio publique n’aime pas les chrétiens ou les orientaux, ce serait son affaire si elle n’était largement financée par la « contribution à l’audiovisuel public » dite aussi « redevance ».
Aussi les signataires de cette pétition demandent la suppression de la « contribution à l’audiovisuel public » estimant que l’État n’a pas à les contraindre à financer des organes « d’information » partisans.
« Qui ne défend la liberté de penser que pour soi-même est déjà disposé à la trahir ».
Georges Bernarnos
Je demande la suppression de la contribution à l'audiovisuel "public" !
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Les émancipés maintiennent leur pétition
Après avoir interdit sur ses ondes une publicité parce qu’elle contenait le terme « chrétiens d’orient », Radio France rétro-pédale devant la levée de boucliers.
Nous maintenons notre pétition car :
- Nous ne reconnaissons pas au service public radiophonique, en dehors des cas d’illégalité, la légitimité pour faire le tri entre les bonnes œuvres, les moins bonnes et les mauvaises.
- Nous ne reconnaissons pas à ceux qui justifiaient l’interdiction du mot chrétien sur leurs antennes par la volonté de « tendre vers une publicité neutre sur les questions religieuses, morales ou politiques », le droit de choisir pour l’auditeur contribuable ce qui est neutre et ce qui ne l’est pas.
- Interdire le religieux dans le domaine public n’est pas neutre, tout comme il n’est pas neutre d’évacuer la morale. Qu’est-ce qu’une société sans morale, c’est-à-dire sans réflexion ni règle sur le bien et le mal ?
- Nous ne reconnaissons pas à une radio de service public qui diffuse sur ses ondes une chanson intitulée « Jésus est pédé » le droit de décider ce qui choquerait ou non une partie des auditeurs.
- Nous ne reconnaissons pas au service d’état radiophonique le droit de nous faire financer les gardes-chiourmes de la police de la pensée.
Nous ne voulons plus financer de nos deniers un service qui exclut une partie de son public.
9 réponses sur « A financement public,
Service public ! »
Bravo pour cette initiative. Sous prétexte de « neutralité », les services dits « publics » sont le refuge d’une caste qui voudrait imposer sa vision nihiliste. Pour arriver à quoi ? Au néant. Et quand ils auront détruit ce que les efforts des hommes ont construit dans la durée, et que l’on peut appeler « civilisation », ce ne sont pas eux qui vont reconstruire…
Ils peuvent penser ce qu’ils veulent mais pas avec notre argent. Pourquoi ne pas faire un service public représentatif des opinions de l’Assemblée Nationale ? Avec des salles de rédaction qui, à tour de rôle, montreraient l’actualité sous un angle politique et idéologique qui respecte la diversité des sensibilités.
Oui, pourquoi pas ?
Mais il y a aussi un problème avec la représentativité de l’assemblée nationale. En effet, sur l’Europe par exemple, l’assemblée est à 99% pro-européenne, alors que le vote sur le traité de Lisbonne a montré une majorité opposée à la forme actuelle de l’Europe.
On peut aussi remarquer que la répartition politique de l’assemblée ne reflète pas du tout la répartition politique du corps électoral, pour partie suite aux manipulations de cartes électorales, et autres manoeuvres anti-démocratiques.
Oui, le noeud du problème est l’absence de vie démocratique et la main mise d’une caste sur tout le pays.
Les exemples anglais, avec le brexit, et américain, avec l’accession au pouvoir de Trump, impossibles en France, montrent à quel point les Français sont dépossédés de toute souveraineté.
On croirait qu’un piège s’est refermé sur le peuple, qui commence à réaliser son incarcération.
Les Gilets jaunes ont été la seule tentative de desserrer les barreaux de la cage, qu’est devenue la Ve république.
Oui, je ressens aussi cette prise de pouvoir incroyable. Comment se fait-il qu’une minorité oligarchique puisse maintenir ce pouvoir sur une majorité, sachant que les idées de l’une et de l’autre sont opposées ? Comment se fait-il qu’un Véran et un Salomon, tout deux personnalités falotes (sauf pour ce qui est de l’ambition personnelle, au moins pour Véran), puissent obliger un peuple entier à porter des masques dans la rue ? De Gaulle, qui aurait dit « les français sont des veaux », avait-il raison ? Je me demande si dans l’histoire, la révolte des Gilets Jaunes ne sera pas le dernier sursaut de cette France « souchienne », qui était si aimable.
Oui, c’est vrai et c’est pour cela qu’il faut d’urgence mettre une bonne dose de proportionnelle dans toutes les élections. Je maintiens quand même que sans une répartition légale et justifiée par le vote démocratique de nos concitoyens des opinions au sein des salles de rédaction de l’audiovisuel public, il ne sera pas possible d’obtenir l’équité politique et idéologique dans le paysage médiatique Français. Par exemple, une semaine avec un reportage sur les avantages de l’immigration puis la semaine suivante (autre salle de rédaction) un autre sur tous les problèmes engendrés par celle-ci. Il faut détruire le système qui a été mis en place depuis plusieurs décennies et qui revient à n’être qu’un outil de propagande sournois et délétère aveuglant et abrutissant bon nombre de Français. Les salles de rédaction de toutes les chaines audiovisuelles public n’ont en réalité aucune légitimité à s’exprimer toujours avec les mêmes idéologies.
Bravo pour votre initiative! Vivement la renationalisation de cette radio qui appartient à tous les Français. Contre cette appropriation de France Inter, la si mal nommée, par un clan intolérant et grossier.
France Inter est insupportable à écouter ; quand je tombe dessus par hasard, au bout d’une demi-minute je suis écœuré par l »humour » systématique, bête et veule qui mêle dans la même phrase clergé et scandales sexuels ; une vraie scie ! Une obsession délirante de ces « assimilés fonctionnaires du rire » que je ne veux pas financer.
je souhaite aux comiques officiels de France-inter de vivre un jour dans le monde qu’ils sont en train de construire. Ils riront moins.